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18 novembre 2025 / 07:40
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Une enquête menée par le Syndicat National des Moniteurs de Ski Français (SNMSF), en partenariat avec Ipsos, met en lumière la pluriactivité au sein de la profession.

Avec 7 735 répondants sur 14 500 contactés, l’étude dresse un panorama représentatif de plus de la moitié des moniteurs de ski français.

Selon les résultats, 87% des moniteurs âgés de 25 à 65 ans exercent au moins une activité secondaire. La nature saisonnière du ski, renforcée par la raréfaction de la neige, explique en grande partie cette tendance, ce qui n’est guère une surprise.

La pluriactivité, une réalité incontournable

Cette pluriactivité n’est pas seulement qu’un complément de revenu. Elle fait partie intégrante de l’identité professionnelle, permettant aux moniteurs de ski de vivre à l’année sur leur territoire et de s’adapter aux besoins saisonniers et locaux.

Pour 67% des répondants, le métier de moniteur de ski reste la principale source de revenus, tandis que l’activité complémentaire contribue à stabiliser leur situation économique tout au long de l’année. Les secteurs les plus fréquents pour ces seconds métiers sont l’enseignement sportif (VTT, accompagnement en moyenne montagne, escalade…) et le BTP/construction. Près de la moitié des moniteurs actifs détiennent ou préparent un diplôme d’enseignement sportif supplémentaire, et plus de la moitié exercent leur seconde activité depuis plus de dix ans.

Former, s’adapter aux saisons et aux territoires

L’enquête révèle également un fort attachement à la vocation pédagogique. Malgré les évolutions climatiques et économiques, 63% des moniteurs se disent prêts à continuer l’enseignement en cas de fermeture définitive des remontées mécaniques. Un tiers envisagerait de poursuivre l’enseignement du ski ailleurs, tandis qu’un autre tiers se tournerait vers une activité pédagogique alternative au sein de la station.

Le SNMSF souligne que cette pluriactivité est désormais une nécessité professionnelle et un levier de développement des territoires de montagne. Le syndicat prévoit d’appuyer cette dynamique à travers des initiatives telles que Montagne Expériences, qui facilite la mise en relation avec les prestataires locaux, et Mon Aventure en Montagne, un programme pédagogique innovant pour valoriser les activités estivales.

Enfin, l’enquête met en évidence une forte volonté de diversification chez les jeunes générations. Plus de 30% des moins de 30 ans souhaitent se former à un nouveau diplôme ou à une activité complémentaire (VTT, parapente, accompagnement en montagne…). 

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