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Actualités / Tendances de voyage 2024 : un été en dents de scie
Perturbé par une météo capricieuse, les élections et les JO, l’été 2024 s’annonce résolument atypique.
Alors que la haute saison estivale démarre, les premières tendances pointent à l’horizon.
Voyages : juillet en net recul, août en avance
D’après le baromètre Orchestra pour L’Echo touristique, les ventes de voyages réalisées au premier semestre 2024 révèlent un mois de juillet maussade. En termes de départs, au cours de ce mois, le volume d’affaires recule de 10,1%. Le recul du nombre de dossiers s’avère encore plus marqué (-14,6%, pour un panier moyen à +4,8%).
Au mois d’août, les ventes se redressent. Toujours au niveau des départs, le volume d’affaires progresse de +2,5%, le nombre de dossiers de +4,7% (avec un panier moyen à -0,8%).
Le mois de septembre est plus contrasté (départs à +2,1% en ventes, nombre de dossiers à -3,6% en dossiers). Mais les réservations de dernière minute pourraient changer la donne.
Hôtellerie : un mois de juin à rattraper
Dans l’hôtellerie, le cabinet MKG Consulting parle d’un été « à cloche pied », avec des trous d’air dans le calendrier. La relative déception d’une fréquentation plus poussive qu’anticipée lors de la période estivale « ne doit pas masquer le fait qu’au final, la saison devrait être correcte », estime son président Vanguelys Panayotis.
Sur la seule ville de Paris, le taux d’occupation prévisionnel atteint 76% pendant les Jeux Olympiques. « Nous ferons aussi bien, voire mieux en termes de fréquentation, et surtout en termes de prix », ajoute-t-il. Une prévision qu’il formule également pour Marseille, qui compte aussi parmi les villes hôtes.
Sur l’ensemble du territoire hexagonal, août, lui, s’inscrit dans le prolongement de 2023. De quoi compenser, en partie, un printemps compliqué. Les hôtels ont bouclé un mois de juin particulièrement décevant, avec un recul de 11% du chiffre d’affaires (à cause de Paris, à -25%).
La météo pénalise des campings
Du côté des campings, à fin mars 2024, sur l’ensemble de la saison estivale, la Fédération de l’hôtellerie de plein air (FNHPA) constatait une avance des réservations de 6% par rapport à l’année dernière.
Toutefois, selon son président Nicolas Dayot que nous avons interrogé le 6 juillet, « toute l’avance nationale a été mangée au printemps », « principalement à cause de la météo ». « La dissolution a bloqué une partie non négligeable de la dernière minute espérée en juin », complète Nicolas Dayot.
Les résultats varient fortement selon les régions : la moitié nord du pays est à la peine (Bretagne -5%, Normandie -16%). Le sud – Nouvelle Aquitaine, Occitanie, PACA – tire mieux son épingle du jeu.
74% des Français partants
D’après le sondage OpinionWay pour Atout France et ADN Tourisme, en tout cas, l’été s’annonce conforme à 2023. Au cours de la saison estivale 2024, soit de juin à septembre, 74% des Français envisagent de partir en vacances ou en week-end, contre 73% l’an dernier.
Autre conclusion à retenir : les trois quarts des partants ont choisi la France pour leur séjour principal (+2 points par rapport à 2023). Quant aux intentions de séjour à l’international, elles reculent de trois points, pour atteindre 20%. Sans surprise, les pays du sud comme l’Espagne et la Grèce restent en tête des destinations.
A noter, les résultats du sondage OpinionWay traduisent des intentions, déclarées tôt dans la saison (entre le 30 mai et le 3 juin 2024).
Tendances de voyage 2024 : un été en dents de scie (lechotouristique.com)