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Actualités / Vers une « nouvelle année record » pour le tourisme en Grèce
Selon la ministre du Tourisme, 2025 devrait confirmer la dynamique du tourisme grec, en dépit notamment de la pénurie de main-d’œuvre dans ce secteur clé de l’économie.

« Dans l’ensemble, nous nous attendons à ce que 2025 soit une nouvelle année record pour le tourisme dans notre pays », a déclaré la ministre grecque du Tourisme, Olga Kefaloyanni dans un entretien accordé à l’agence de presse grecque ANA. Les chiffres récents semblent lui donner raison. Entre janvier et fin septembre, la Grèce a accueilli 31,6 millions de visiteurs, soit une hausse de 4% par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données de la Banque de Grèce publiées fin novembre.
Plus de 40 millions de visiteurs l’an dernier
Sur l’ensemble de l’année 2024, le pays avait déjà enregistré un record avec 40,7 millions de visiteurs, en progression de 12,8% par rapport à 2023. Les îles de la mer Égée, à commencer par Santorin, ainsi que les nombreux sites archéologiques du pays continuent d’attirer massivement les touristes étrangers.
Depuis la pandémie, la Grèce enchaîne ainsi les records, tant en nombre de visiteurs qu’en recettes touristiques. D’après l’Institut de la Confédération des entreprises du tourisme en Grèce (INSETE), le secteur a contribué directement à environ 13% du PIB en 2024 et indirectement à plus de 30%, soulignant son poids central dans l’économie nationale.
Développement effréné des constructions sur Santorin
Cette croissance rapide suscite toutefois des inquiétudes. Le développement jugé excessif des constructions sur certaines îles, notamment à Santorin, alimente les critiques, tout comme les effets du changement climatique. Les canicules et les incendies dévastateurs représentent une menace croissante pour un secteur que le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis promeut depuis son arrivée au pouvoir en 2019 afin de relancer l’économie après la crise financière.
Pénurie de main d’œuvre depuis la pandémie
Autre difficulté majeure, la pénurie de main-d’œuvre. Olga Kefaloyanni reconnaît que le secteur touristique fait face, depuis la pandémie, à un manque de personnel, un « défi sérieux » que l’on retrouve dans de nombreux pays européens.
Enfin, le boom des locations de courte durée, en particulier dans le centre d’Athènes, a contribué à une forte hausse des prix de l’immobilier, compliquant l’accès au logement pour les habitants. Face à cette situation, le Premier ministre a annoncé vouloir « freiner l’expansion incontrôlée des locations de courte durée dans les centres urbains », en étendant l’interdiction de nouvelles locations dans les principaux quartiers du centre de la capitale.
Malgré ces enjeux, la ministre du Tourisme se montre confiante pour l’avenir. « Les signaux pour 2026 sont déjà particulièrement encourageants », affirme-t-elle, laissant entrevoir la poursuite de la dynamique positive du tourisme grec dans les années à venir.










