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30 octobre 2025 / 20:54
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Radisson Hotel Group
Radisson Hotel Group a ouvert cette année deux premiers hôtels certifiés « zéro émission nette ». Une première étape avant d’accélérer le pas, a expliqué le groupe dans le cadre de la conférence A World for Travel à Paris.

Deux hôtels de Radisson Hoyel Group affichent fièrement leur certification « Net Zero » au point de l’intégrer dans leur enseigne. Il s’agit de ceux d’Oslo en Norvège et de Manchester en Angleterre.

Deux hôtels modèles

Ces deux établissements servent d’étendards pour encourager les autres hôtels du groupe, au nombre de 1100 dans le monde. 

Inge Huijbrechts, lors de la conférence de presse d’A World for Travel à Paris, le 29 octobre. © Pepo_Herrera

« Cette année, nous avons réussi à créer les tout premiers hôtels certifiés zéro émission nette, a expliqué Inge Huijbrechts, vice-présidente senior mondiale en charge du développement durable, lors du point presse sur le forum A World For Travel. La nouveauté réside dans le fait que nous l’avons fait dans des hôtels existants. C’est important, puisque 80% du parc immobilier qui doit être décarboné d’ici 2050 est déjà construit. Nous devons donc prouver que la décarbonation est possible dans des hôtels déjà construits. » La dirigeante se fixe un objectif chiffré pour 2026: 10 hôtels certifiés Net Zero.

Vers la sobriété carbone

Inge Huijbrechts se montre totalement convaincue du bien-fondé d’une telle stratégie. Encore faut-il convaincre les hôtels, qui sont des propriétés indépendants. Radisson ne possède pas les établissements, mais les incite à devenir certifiés Net Zéro, ce qui requiert des investissements conséquents. 

Le niveau d’investissement dépend du degré des hôtels. « Pour décarboner l’énergie, il faut électrifier l’hôtel ou le raccorder à un réseau de chauffage urbain fonctionnant à partir d’énergies renouvelables. » Si l’établissement est déjà raccordé à un réseau urbain basé sur les énergies renouvelables, comme à Oslo, il se concentre alors sur l’optimisation énergétique du bâtiment, ce qui représente un investissement relativement faible.

Les deux hôtels assurent avoir éliminé leurs émissions de carbone d’origine énergétique sur les Scopes 1 et 2, et significativement diminué l’empreinte sur le Scope 3. Leurs équipes ont également veillé à la réduction des déchets alimentaires.

Un investissement à géométrie variable

« A Oslo, nous avons investi 1 000 euros par chambre disponible », soit 200 000 euros au total. Un montant qui incluait aussi les coûts de changement d’enseigne. Pour le Radisson de Manchester, il a fallu installer des pompes à chaleur, électrifier la cuisine et supprimer le recours au gaz. « L’investissement supplémentaire réalisé pour l’électrification s’est élevé à 1,5 million d’euros. »

Les 10 établissements en vue « seront ceux qui sont les plus prêts, parfois grâce à des investissements déjà réalisés. Nous avons une liste d’autres hôtels qui nécessitent des investissements, et nous veillons à ce que cela soit fait. Mais c’est plus complexe et long. »

Inge Huijbrechts est formelle : le retour sur investissement s’opère dans le temps. « Cela crée un avantage concurrentiel sur le marché. Les hôtels obtiennent des résultats supérieurs de 30 à 40%. C’est un excellent résultat. »

Décarbonation : Radisson prévoit 10 hôtels certifiés "Net Zero" en 2026

Oct. 30, 2025

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