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9 décembre 2024 / 17:06
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A World For Travel est un forum de leadership éclairé. Ce qui le rend unique, c’est de rassembler toutes les industries et catégories de destinations qui touchent le voyageur dans le but de garantir que la transformation durable soit prise en compte par tous. Le format de style Davos permet aux acteurs des secteurs public et privé de discuter et de collaborer sur d’importants projets intersectoriels.

Après Évora au Portugal, Nîmes en France et Séville en Espagne, la prochaine édition restera à Séville qui offre son patrimoine inestimable pour accueillir les conférenciers et délégués de A World For Travel. La coopération avec TIS permet d’avoir une expérience plus riche et une vision plus large des opportunités technologiques innovantes et de réduire l’impact carbone en proposant deux événements pour un voyage.

Qui participe ? Ministres, organisations mondiales de voyage et de tourisme, gouvernements locaux, dirigeants de l’industrie, ONG, universitaires/experts, destinations, médias/influenceurs.

Depuis le début, A World For Travel s’est concentré sur l’impact des voyages et du tourisme sur leur environnement. Il est désormais temps de revoir toutes les politiques pour tenir compte des changements prévisibles dans le monde, notamment du climat, de l’énergie, des relations internationales.

« Il est désormais temps de revoir toutes les politiques pour tenir compte des changements dans le monde. »

L’industrie se trouve à la croisée des chemins. Les conséquences des crises politiques et des guerres sont extrêmement imprévisibles. Ces crises se heurtent aux trajectoires et accentuent d’autres crises (économique, climatique, éducative, énergétique, environnementale, sociale). L’inflation rampante et son atténuation remodèlent les priorités d’achat des consommateurs. Les dettes publiques exercent une pression sur les gouvernements, réduisant leur marge de manoeuvre, la priorité étant accordée aux dépenses de sécurité. 

Dans le même temps, sans atteindre les chiffres d’avant la pandémie, la reprise est rapide et continue. En outre, les consommateurs confrontés à des problèmes de pouvoir d’achat donnent la priorité à leurs dépenses de voyages et de tourisme malgré la hausse des prix parfois à deux chiffres. De même, les besoins d’investissement sont de plus en plus importants lorsque l’accès au crédit est plus restreint et plus exigeant.

 

La question sous-jacente est donc la suivante : comment le secteur du voyage et du tourisme, encore économiquement épuisé, peut-il relever les quatre défis ?

 

Répondre aux attentes des clients.

Rendre les business models résilients et agiles.

S’adapter aux enjeux climatiques et à la transition énergétique.

Rester attractif et fidéliser les talents.

 

Ces 4 défis peuvent être résumés en une seule question. Faut-il poursuivre les stratégies existantes ou les modifier voire en changer ? Cette question doit être abordée aux niveaux des stratégies de destination, d’affaires, de communication, d’éducation et de financement.

« Il est nécessaire de se concentrer sur les tendances qui influencent le comportement des clients »

En 2024, nous mettrons particulièrement en avant le territoire de montagne et les destinations d’Amérique latine pour illustrer les enjeux stratégiques et les comparer aux enjeux stratégiques d’autres territoires et d’autres destinations au niveau mondial.

Il est nécessaire de se concentrer sur les tendances qui influencent le comportement des clients (tendances dominantes, erratiques, contradictoires). Ce qui semble recherché, c’est la protection des congés principaux dans les budgets familiaux. Ce qui est moins évident est de savoir comment et quels sont les critères de choix. Qu’en est-il de la sécurité, de la satisfaction et du rapport qualité-prix ?

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Comme en 2023, l’événement est cette année organisé à Séville en Andalousie. © Adobe Stock

Nous devons identifier et évaluer les types d’impacts des crises ainsi que sur les menaces et les opportunités qu’elles portent en fonction du type de destinations et de la saisonnalité (montagnes, côtes et îles, villes). Le changement climatique peut être prédit des années à l’avance. Il a déjà un impact sur le manque de neige, la sécheresse, les inondations, mais aussi le réchauffement des destinations nordiques ou celle des saisons hivernales comme cette année.

Depuis la pandémie, on constate la perte d’attractivité du secteur pour les étudiants, les talents, les investisseurs et les banques. Il existe de nombreuses raisons différentes, mais une est commune : la faible valeur ajoutée. Nous avons besoin de plus de valeur éducative, de nouvelles compétences, de nouveaux savoir-faire, de plus de technologie, de services transactionnels plus riches, de marges plus élevées pour augmenter les salaires et la rentabilité et offrir de meilleures conditions de travail et avantages sociaux.

Enfin il est important de bien se concentrer sur les effets économiques de la sécurité, de la résilience, des nouvelles énergies et de ceux de la relance de la demande. Il n’est pas tant question de demander plus d’argent aux gouvernements sans compensation et sans une analyse financière stricte que de gagner en autonomie et en compétitivité. Nous devons savoir et partager ce qui est vrai, ce qui est efficace, quels plans d’action, quelles priorités, quelle faisabilité, quels changements, quel calendrier faut-il mettre en œuvre.

Derrière ces enjeux, il faut également se concentrer sur la gouvernance au sein de la filière, au sein des territoires, au sein des organisations internationales. Autant dire que le chantier est immense et que seule la coopération intersectorielle est capable de le mener à bien.

A World for Travel : continuer avec les stratégies existantes ou les modifier ? (lechotouristique.com)

Avr. 19, 2024

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