Comme prévu, les membres du CIO ont voté (à 84 voix pour, 4 contre et 7 abstentions) l’attribution, « sous conditions », des XXVIes Jeux olympiques d’hiver aux Alpes françaises. 

Seule en lice après les défections de la Suède et de la Suisse, la France doit désormais présenter des « garanties financières ». Dans la foulée, Emmanuel Macron a indiqué qu’il allait « demander au prochain Premier ministre non seulement d’inclure cette garantie mais aussi de promulguer une loi olympique ».

32 ans après Albertville

Alors que Paris accueille cette semaine les Jeux olympiques pour la deuxième fois de son histoire, les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur devraient se partager dans six ans les épreuves d’hiver.

« Pour la première fois, ce n’est pas une ville mais tout un massif montagneux qui est désigné pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver », commente Jean-Luc Boch, président de l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne.

Les Alpes françaises ont déjà accueilli trois fois les JO d’hiver, au siècle passé : à Chamonix (Haute-Savoie) en 1924, à Grenoble (Isère) en 1968 et à Albertville (Savoie) en 1992.

La France décroche les JO d’hiver de 2030, « sous conditions » (lechotouristique.com)